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Palmci a enregistré pour la seconde année consécutive une bonne performance avec un chiffre d’affaires de 195,7 milliards FCFA en hausse de 63 % et un bénéfice net de 42,473 milliards FCFA.
Dans un contexte de reprise économique, Palmci réalise une bonne performance économique et financière. Le chiffre d’affaires est passé de 119,759 milliards FCFA en 2020 à 195,659 milliards FCFA en 2021. Cette augmentation s’explique par trois facteurs : une hausse des quantités produites et vendues, une augmentation du prix moyen de la tonne de l’huile de palme brute, un accroissement de la capacité de production des usines.
L’excédent brut d’exploitation qui est en hausse de 297 % comparée à l’année précédente et qui se situe à 69,107 milliards FCFA. Le résultat d’exploitation de l’exercice 2021 s’établit à 56 690 millions FCFA contre 5 512 millions de FCFA en 2020. Cette augmentation s’explique par l’augmentation des prix de l’huile de palme (46 %) et des quantités d’huile de palme brute (15 %). Enfin, le bénéfice net quant à lui fait un bond de 1 106 % en 2021 par rapport à 2020 et s’évalue à 42,473 milliards FCFA.
Malgré ces performances, les perspectives pour 2022 sont assombries. « En attendant, les mesures de réglementation et de régulation de la filière oléagineuse ne sont toujours pas en vigueur, ce qui permet encore à de nombreux acteurs dans la chaîne de valeurs des achats de régimes de palme en plantations villageoises, de profiter de l’absence d’organisation de la filière pour continuer à violer les règles fixées par l’interprofession. Cette situation entraîne un dysfonctionnement dans l’application des prix fixés par l’AIPH, conférant ainsi à ces acteurs un avantage concurrentiel significatif vis-à-vis de PALMCI, qui elle, reste toujours engagée dans le respect des règles fixées, notamment celles relatives aux retenues légales à opérer auprès des planteurs villageois au titre de leurs contributions aux charges des activités en plantations villageoises. Ce dysfonctionnement oblige continuellement PALMCI à financer des plans d’actions en vue de sécuriser ses approvisionnements en régimes PV, engendrant inévitablement une baisse des marges », a déclaré Alassane Doumbia le président du conseil d’administration de Palmci.
Le besoin en financement d’exploitation s’est dégradé de 1 921 % pour se situer à 38,568 milliards FCFA. Cette dégradation indique une croissance des créances clients. Toutefois, sa trésorerie nette est positive et s’est chiffrée à 12,560 milliards FCFA. De plus, son ratio de liquidité générale est acceptable et est 2 en 2021.
L’analyse financière indique que Palmci a de dispose d’une indépendance financière et d’une solvabilité à long terme. En effet, son ratio d’autonomie financière s’est élevé à 66 %. Enfin, sa capacité de remboursement est de 0,39 en 2020.