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La Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Alliance solaire internationale ont publié une étude de faisabilité commerciale et économique pour améliorer l’inclusion de l’énergie solaire hors réseau en Afrique subsaharienne.

En Afrique subsaharien, environ 120 millions de foyers n’ont pas accès à une électricité adéquate. De plus, les estimations basées sur les taux d’électrification et la croissance démographique indiquent que 60 millions de ménages continueront à manquer d’accès d’ici 2030.

L’étude met en lumière des défis et des solutions pour transformer l’énergie propre. La BEI confirme l’apport d’un appui financier et technique pour transformer l’accès à l’énergie hors réseau. « L’étude conjointe de l’Alliance solaire internationale et de la Banque européenne d’investissement décrit la voie à suivre pour ouvrir l’accès à l’énergie solaire hors réseau en Afrique. Elle s’appuie sur des succès avérés, les connaissances de spécialistes et l’expérience du marché pour repérer et pallier les déficits d’investissement, et lever les obstacles financiers freinant le recours à l’énergie solaire hors réseau », a expliqué Dr. Ajay Mathur, directeur général de l’Alliance solaire internationale.

L’étude a identifié cinq barrières pour les solutions de système solaire domestique privé : une capacité limitée des clients à s’offrir les produits de système solaire domestique privé (SHS), l’incertitude sur les marchés pour gérer efficacement les entreprises, les coûts élevés pour desservir les populations du dernier kilomètre, les contraintes de trésorerie liées au fonds de roulement et l’instabilité de l’environnement politique et économique.

Le rapport classe les pays d’Afrique subsaharienne en cinq segments en fonction de leurs défis communs, le besoin en électricité et la maturité des marchés :

• les pays de très grandes opportunités : ce sont les pays à fort besoin en électricité, avec des populations non électrifiées avec une population supérieure à millions d’habitants : le Nigeria, la RDC et l’Éthiopie

• marchés OGS établis : pays avec un marché solaire hors réseau mature, non électrifié et une population comprise entre 15 et 50 millions : Kenya, Ouganda, Rwanda et Tanzanie.

• Les nouveaux marchés : ce sont les pays avec un marché solaire hors réseau relativement mature avec un besoin moyen en électricité et une population entre 5 et 15 millions. Ce cluster comprend le Ghana, la Côte d’Ivoire et la Zambie, entre autres pays.

• Les marchés à faible revenu mal desservis : ce sont les pays avec un marché solaire hors réseau naissant et qui ont des besoins en électricité moyens à élevés. Ce cluster comprend Madagascar, Malawi et Sierra Leone parmi les pays.

• Les pays fragiles : il s’agit des pays avec des marchés solaires hors réseau naissant comme le Zimbabwe, du Mali et du Niger.

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La Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Alliance solaire internationale ont publié une étude de faisabilité commerciale et économique pour améliorer l’inclusion de l’énergie solaire hors réseau en Afrique subsaharienne.

En Afrique subsaharien, environ 120 millions de foyers n’ont pas accès à une électricité adéquate. De plus, les estimations basées sur les taux d’électrification et la croissance démographique indiquent que 60 millions de ménages continueront à manquer d’accès d’ici 2030.

L’étude met en lumière des défis et des solutions pour transformer l’énergie propre. La BEI confirme l’apport d’un appui financier et technique pour transformer l’accès à l’énergie hors réseau. « L’étude conjointe de l’Alliance solaire internationale et de la Banque européenne d’investissement décrit la voie à suivre pour ouvrir l’accès à l’énergie solaire hors réseau en Afrique. Elle s’appuie sur des succès avérés, les connaissances de spécialistes et l’expérience du marché pour repérer et pallier les déficits d’investissement, et lever les obstacles financiers freinant le recours à l’énergie solaire hors réseau », a expliqué Dr. Ajay Mathur, directeur général de l’Alliance solaire internationale.

L’étude a identifié cinq barrières pour les solutions de système solaire domestique privé : une capacité limitée des clients à s’offrir les produits de système solaire domestique privé (SHS), l’incertitude sur les marchés pour gérer efficacement les entreprises, les coûts élevés pour desservir les populations du dernier kilomètre, les contraintes de trésorerie liées au fonds de roulement et l’instabilité de l’environnement politique et économique.

Le rapport classe les pays d’Afrique subsaharienne en cinq segments en fonction de leurs défis communs, le besoin en électricité et la maturité des marchés :

• les pays de très grandes opportunités : ce sont les pays à fort besoin en électricité, avec des populations non électrifiées avec une population supérieure à millions d’habitants : le Nigeria, la RDC et l’Éthiopie

• marchés OGS établis : pays avec un marché solaire hors réseau mature, non électrifié et une population comprise entre 15 et 50 millions : Kenya, Ouganda, Rwanda et Tanzanie.

• Les nouveaux marchés : ce sont les pays avec un marché solaire hors réseau relativement mature avec un besoin moyen en électricité et une population entre 5 et 15 millions. Ce cluster comprend le Ghana, la Côte d’Ivoire et la Zambie, entre autres pays.

• Les marchés à faible revenu mal desservis : ce sont les pays avec un marché solaire hors réseau naissant et qui ont des besoins en électricité moyens à élevés. Ce cluster comprend Madagascar, Malawi et Sierra Leone parmi les pays.

• Les pays fragiles : il s’agit des pays avec des marchés solaires hors réseau naissant comme le Zimbabwe, du Mali et du Niger.

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