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Business

Dans un marché dominé par la bière et les vins, on remarque la naissance d’un nouveau marché prêt à boire de spiritueux à base de koutoukou ou de cacao.

Le marché des spiritueux loin derrière les marchés du vin et de la bière

Avec 0,2 litres par habitant par année de spiritueux consommé par année contre 1 litre par habitant pour la bière ou 4 litres par habitant pour le vin, le marché des spiritueux est de faible taille. Toutefois, ce marché est en croissance avec une hausse de 30,8 % des importations entre 2018 et 2019 pour s’élever à 4,397 milliards FCFA d’importations selon Business France.
Ce marché est dominé par les importations avec des marques comme Pernod Ricard. Le français Pernod Ricard s’est installé en Côte d’Ivoire pour dynamiser ses ventes. Mais on assiste depuis quelques années à la naissance d’un segment de spiritueux locaux.

La naissance de nouvelles marques locales de spiritueux

En Côte d’Ivoire, on le nomme « Koutoukou » ou « Gbêlê ». Tandis qu’au Bénin, on le nomme « Sodabi » et « Odontol » au Cameroun. C’est le spiritueux local obtenu par distillation du vin de différents palmiers notamment le palmier à huile, le raphia et le rônier. Cette boisson est fabriquée de façon artisanale et sa consommation est forte dans les zones rurales et les quartiers habités par les populations avec des revenus bas. En ville, il y a souvent des décès liés à la consommation de cette boisson. Le Koutoukou est accessible aux classes les moins aisées avec le litre vendu à 250 FCFA.
A côté de ce circuit traditionnel, il existe un segment de production plus moderne. Sodialci y opère depuis plusieurs années et propose des bouteilles de 30 cl à 3 300 FCFA dans les supermarchés. Depuis cinq années, de nouveaux acteurs ont pénétré ce marché : L’Elephant Gourmand, N’zan ToukouSikka L’apperitifGbêlê, Shot, Heritage, etc. Ils représentent une petite part de marché avec une production estimée à 2 813 litres par mois. Ces entreprises proposent des cocktails prêts à boire à base de koutoukou. N’zan toukou propose une boissson au Bissap, N’Tchan propose des boissons au tamarin, gingembre, goyave ou pastèque, Héritage propose des cocktails ananas passion, ananas mangue. Avec cette offre, ces entreprises ciblent les jeunes pas habitués à boire le koutoukou ou les spiritueux locaux. De plus, elles touchent aussi une clientèle féminine. L’apéritif Sikka Rhum Coco est très apprécié par les femmes à cause de ses similitudes avec le Baileys.


Pour se faire connaitre et écouler leurs produits, elles utilisent la vente en ligne via Facebook ou les boutiques en ligne. En outre, elles sont disponibles dans le réseau d’épicerie ou de concept store comme le Comptoir des Artisans, etc. Leurs prix sont inférieurs de 19 % en moyenne de celui du Gin Tanqueray de 75 cl. Le prix des boissons proposées par ces marques est de l’ordre de 10 000 FCFA.
L’un des challenges de ces entreprises est le conditionnement. « En fait, il n’y a pas d’entreprises sur place qui fournissent des emballages beaux, fiables et adapté », a indiqué Mme Aurelle Sikka. Ensuite, la distribution est un des défis principaux de ces marques pour s’imposer sur le marché. Mais ces marques doivent encore améliorer leur stratégie de communication et de distribution. Les ventes sont effectuées dans les circuits de distribution et les lieux de vie (maquis, bars et restaurants).
« J’avoue que la grande distribution m’a fait appel dernièrement mais je veux que N’zan Toukou soit un produit d’exception, je ne veux pas qu’il soit noyé parmi tant d’autres spiritueux dans une grande surface… » , Edith N’da Nubienne, fondatrice de N’zan Toukou.

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Dans un marché dominé par la bière et les vins, on remarque la naissance d’un nouveau marché prêt à boire de spiritueux à base de koutoukou ou de cacao.

Le marché des spiritueux loin derrière les marchés du vin et de la bière

Avec 0,2 litres par habitant par année de spiritueux consommé par année contre 1 litre par habitant pour la bière ou 4 litres par habitant pour le vin, le marché des spiritueux est de faible taille. Toutefois, ce marché est en croissance avec une hausse de 30,8 % des importations entre 2018 et 2019 pour s’élever à 4,397 milliards FCFA d’importations selon Business France.
Ce marché est dominé par les importations avec des marques comme Pernod Ricard. Le français Pernod Ricard s’est installé en Côte d’Ivoire pour dynamiser ses ventes. Mais on assiste depuis quelques années à la naissance d’un segment de spiritueux locaux.

La naissance de nouvelles marques locales de spiritueux

En Côte d’Ivoire, on le nomme « Koutoukou » ou « Gbêlê ». Tandis qu’au Bénin, on le nomme « Sodabi » et « Odontol » au Cameroun. C’est le spiritueux local obtenu par distillation du vin de différents palmiers notamment le palmier à huile, le raphia et le rônier. Cette boisson est fabriquée de façon artisanale et sa consommation est forte dans les zones rurales et les quartiers habités par les populations avec des revenus bas. En ville, il y a souvent des décès liés à la consommation de cette boisson. Le Koutoukou est accessible aux classes les moins aisées avec le litre vendu à 250 FCFA.
A côté de ce circuit traditionnel, il existe un segment de production plus moderne. Sodialci y opère depuis plusieurs années et propose des bouteilles de 30 cl à 3 300 FCFA dans les supermarchés. Depuis cinq années, de nouveaux acteurs ont pénétré ce marché : L’Elephant Gourmand, N’zan ToukouSikka L’apperitifGbêlê, Shot, Heritage, etc. Ils représentent une petite part de marché avec une production estimée à 2 813 litres par mois. Ces entreprises proposent des cocktails prêts à boire à base de koutoukou. N’zan toukou propose une boissson au Bissap, N’Tchan propose des boissons au tamarin, gingembre, goyave ou pastèque, Héritage propose des cocktails ananas passion, ananas mangue. Avec cette offre, ces entreprises ciblent les jeunes pas habitués à boire le koutoukou ou les spiritueux locaux. De plus, elles touchent aussi une clientèle féminine. L’apéritif Sikka Rhum Coco est très apprécié par les femmes à cause de ses similitudes avec le Baileys.


Pour se faire connaitre et écouler leurs produits, elles utilisent la vente en ligne via Facebook ou les boutiques en ligne. En outre, elles sont disponibles dans le réseau d’épicerie ou de concept store comme le Comptoir des Artisans, etc. Leurs prix sont inférieurs de 19 % en moyenne de celui du Gin Tanqueray de 75 cl. Le prix des boissons proposées par ces marques est de l’ordre de 10 000 FCFA.
L’un des challenges de ces entreprises est le conditionnement. « En fait, il n’y a pas d’entreprises sur place qui fournissent des emballages beaux, fiables et adapté », a indiqué Mme Aurelle Sikka. Ensuite, la distribution est un des défis principaux de ces marques pour s’imposer sur le marché. Mais ces marques doivent encore améliorer leur stratégie de communication et de distribution. Les ventes sont effectuées dans les circuits de distribution et les lieux de vie (maquis, bars et restaurants).
« J’avoue que la grande distribution m’a fait appel dernièrement mais je veux que N’zan Toukou soit un produit d’exception, je ne veux pas qu’il soit noyé parmi tant d’autres spiritueux dans une grande surface… » , Edith N’da Nubienne, fondatrice de N’zan Toukou.

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Le Maroc et la Mauritanie ont exprimé leur ferme détermination à renforcer leur coopération économique qui reste en deçà de l’excellence des relations politiques qui lient les deux pays.

Dans un point de presse, tenu lundi à Rabat, à l’issue des entretiens entre les ministres des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita et mauritanien, Ismail Ouled Cheikh, en visite au Maroc porteur d’un message du président mauritanien Mohammed Ouled Ghazouani au Roi Mohammed VI, le ministre marocain a souligné que la visite du chef de la diplomatie mauritanienne au Maroc « s’inscrit dans le cadre d’une évolution très positive » entre les deux pays.

Il a rappelé les contacts et les échanges réguliers entre le Roi Mohammed VI et le président mauritanien sur les relations bilatérales et les questions régionales, soulignant l’existence d’une ambition commune entre les dirigeants des deux pays de pousser les relations bilatérales au plus haut niveau.

Le responsable gouvernemental marocain a annoncé le début de la coordination pour tenir la commission mixte entre les deux pays pour discuter de la manière de développer davantage les relations bilatérales, ajoutant que ces relations sont « excellentes au niveau politique », mais doivent se renforcer davantage sur le plan économique.

Il a dans ce sens indiqué que la prochaine étape consistera à booster les relations économiques et à mobiliser les acteurs économiques et les investisseurs des deux pays pour identifier des créneaux de coopération et monter des projets d’investissements de par et d’autres.

« Le développement remarquable que connaissent les relations entre les deux pays est un désaveu à tous ceux qui veulent pêcher en eaux troubles. Les relations maroco-mauritaniennes n’ont jamais atteint un niveau positif que celui réalisé aujourd’hui ».

De son côté, le ministre mauritanien des Affaires étrangères a fait part de la solidité et de l’excellence des relations entre son pays et le Maroc que « nous aspirons à les développer davantage », exprimant la volonté de Nouakchott de renforcer les échanges commerciaux, économiques et culturels avec le Royaume.

Il a salué le soutien du Maroc aux élites et étudiants mauritaniens à travers la formation qui leur est dispensée au Maroc, un soutien qui, selon lui, « n’est pas né aujourd’hui ».

En dépit de l’évolution des relations politiques ces dernières années, les relations économiques restent en deçà des attentes des deux pays, a -t-il relevé.

Il a émis l’espoir de voir la haute commission mixte, présidée par les chefs de gouvernement des deux pays, se tenir prochainement pour hisser les relations bilatérales au niveau des aspirations des deux Chefs d’Etat.

Source : agence de presse financiere

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Source : African Media Agency (AMA)

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